L’image n’est pas une fin, mais un chemin vers l’invisible.

 

Ma peinture se situe à la croisée du figuratif et d’une expression poétique.

Elle n’aborde pas le monde comme une réalité figée à reproduire, mais comme un territoire sensible : un espace à rêver, à écouter, à révéler.

 

À partir de sujets classiques — paysages, portraits, natures mortes — chaque toile devient une interprétation plutôt qu’une description. Les formes surgissent puis s’effacent, comme des présences furtives retenues par la couleur, la matière et le geste.

 

La technique, volontairement libre, mêle superpositions, griffures, brossages, coulures : autant de traces qui enregistrent le passage de l’émotion et le rythme du temps. Cette écriture picturale laisse apparaître ce qui persiste au-delà de l’instant.

 

Mon langage visuel reste ouvert, polysémique ; il invite chacun à projeter sa propre mémoire, à laisser résonner l’écho intime des images.

 

Derrière la vibration des couleurs et la légèreté des formes, cette peinture interroge l’existence : la lumière, la fragilité du monde, le passage du temps. C’est une quête intérieure, où le rêve devient un autre mode de connaissance du réel.